Tout savoir des habitats intermédiaires

Le logement intermédiaire, dont les loyers contrôlés sont inférieurs aux coûts du marché, permet à la classe moyenne de résider dans les grandes villes à proximité de son lieu de travail sans consacrer une part trop importante de son budget au logement. D’autres possibilités de logement existent ailleurs. Apprenez tout ce qu’il y a à savoir sur l’habitat intermédiaire.

L’habitat intermédiaire se définit comme suit

L’habitat intermédiaire est destiné aux familles de la classe moyenne. Un logement dont les prix sont inférieurs à ceux du marché traditionnel. Cependant, il est plus cher que le logement social.

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Selon la définition légale, « le logement locatif intermédiaire définit des résidences neuves à loyer modéré, destinées à des personnes qui ne peuvent prétendre à un logement social, mais dont les ressources ne permettent pas toujours l’entrée ou le maintien dans le parc privé. »

Et voici la définition du gouvernement, établie par un arrêté du 20 février 2014. « Les logements intermédiaires, souvent appelés logements locatifs intermédiaires, sont des logements dont le loyer ou le prix est fixe. Ils sont destinés à être utilisés par des familles à revenus moyens. La loi institue un  » bail immobilier « , qui est un contrat de location de longue durée.  »

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Qui fabrique les logements intermédiaires ?

L’ordonnance adoptée le 20 février 2014 a permis aux bailleurs sociaux de construire des logements intermédiaires. Cependant, en tant que propriétaire privé, vous pouvez construire des logements intermédiaires en utilisant les programmes de défiscalisation solidaire tels que Pinel, Loc’Avantages, Scellier, Denormandie, etc.

Qui peut prétendre à un logement intermédiaire ?

Nous appelons le logement intermédiaire un logement destiné aux « classes moyennes ». Des personnes qui ont un salaire mensuel, une circonstance, et une source d’argent stable. Et qui se trouvent au milieu de la société.

Il s’agit principalement des étudiants sans garant, des employés qui n’ont pas de contrat à durée indéterminée par choix ou par nécessité, et des familles monoparentales qui gagnent moins de 1 500 euros nets par mois.

Quels sont les avantages du logement intermédiaire, et pourquoi l’État devrait-il en construire et en promouvoir ?

L’État a défini dans son rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable pour 2021.

Sur une décennie, les besoins en logements intermédiaires devraient se situer entre 180 000 et 420 000 unités.

Les locataires ayant besoin d’un logement intermédiaire devraient être entre 320 000 et 560 000 ménages sur l’ensemble du territoire.

Cependant, ces chiffres ne permettent même pas d’estimer de manière réaliste les besoins réels.

En effet, le gouvernement observe que « le besoin de ménages qui ne peuvent être placés dans des conditions adéquates dans le parc de logements sociaux ou privés à loyer libre est difficile à quantifier […]. Il faut mener une étude de marché réelle qui tienne compte des types de ménages les plus susceptibles de répondre à cette offre (personnes seules, couples sans enfants, familles) ainsi que de l’alternative à la location que peut offrir l’accession à la propriété. »

Voici donc ce que nous devons savoir. Il y a une explosion des classes moyennes/moyennes, avec des emplois précaires et des trajectoires d’emploi non linéaires : uber, autoentrepreneurs, situations de changement de vie….

Du fait de la variété des situations personnelles et professionnelles qui ne rentrent pas dans les cases de la location sur le parc traditionnel, la demande augmente. De plus, elles ne sont pas prioritaires pour le logement social.

C’est là que le logement intermédiaire prend tout son sens. Il est essentiel de concevoir d’autres formes de logement qui s’adaptent aux besoins des habitants dans les lieux à forte pression.