Quel impôt sur une succession ?

La proposition fiscale sur le décès du dernier de nos parents (s’il n’y a plus de conjoints survivants) est souvent susceptible d’être salée. Dans une telle situation, il est considéré que la majorité des actifs de la personne décédée ont été vendus à la juste valeur marchande. Cela comprend les actions, les fonds de placement, les terrains et les biens immobiliers, à l’exception de la résidence principale, qui est généralement exonérée sous certaines conditions.

Cette prétendue évaluation des biens en cas de décès peut entraîner des gains en capital importants. De plus, un montant égal à la juste valeur marchande des actifs détenus dans un REER ou un REER au moment du décès est ajouté au revenu. Il existe des moyens de réduire ou de reporter les impôts pour les défunts, mais ils sont plutôt rares. Cependant, la vente de la résidence principale peut en faire partie et être un héritage intéressant.

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Il n’est pas inhabituel qu’un lieu de résidence en la possession du défunt soit vendu dans le cadre du règlement de ses biens, si les héritiers n’en ont pas besoin. Étant donné que l’on présume que le bien a acquis la résidence après le décès à une juste valeur marchande, le prix à obtenir pour la vente sera probablement plus proche.

Par conséquent, si des dépenses doivent être engagées au moment de la vente, il pourrait y avoir une perte de capital et un effet fiscal qui seraient avantageux pour la succession ou le défunt, même si l’exemption principale s’applique à la résidence.

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Un exemple

Au moment de son décès, Michel, veuf depuis cinq ans, avait une résidence principale achetée en 2005 pour 200 000$ et dont la juste valeur marchande était de 500 000$. Le gain en capital de 300 000$ causé par la cotisation réputée de décès était entièrement exonéré d’impôt en appliquant l’exemption de résidence principale en remplissant les formulaires prescrits.

Line et Pierre, ses enfants adultes, nommés liquidateurs, ont mis la maison sur le marché et la vendent pour 500 000$ la première année d’imposition de la succession. La résidence est restée inhabitée à partir de la date du décès jusqu’à sa disposition par le bien.

Ce dernier a engagé des honoraires de 30 000$ pour la vente, y compris la commission de l’agent immobilier, les honoraires de l’évaluateur pour un nouveau certificat d’emplacement et les honoraires de notaire pour la libération de l’hypothèque.

Que s’est-il passé sur le front fiscal ? On présume que le bien a acquis la résidence au prix de 500 000$, soit la juste valeur marchande du bien au moment du décès. Quelques mois plus tard, les liquidateurs l’ont vendu pour un montant de 500 000 dollars, ce montant étant réduit du coût de vente de 30 000 dollars, la succession a subi une perte en capital de 30 000$.

Si elle n’a pas réalisé de gains en capital au cours de la première année d’imposition, on pourrait s’attendre à ce qu’elle ne puisse profiter de cette perte. Défendez-vous ! En vertu d’un impôt élect1, la perte en capital, si elle est survenue au cours de la première année d’imposition de la succession, peut être transférée dans la déclaration finale de revenus de Michel pour l’année du décès et réduire son impôt à payer.

Une telle perte réduira d’abord la croissance du capital l’année du décès. En l’absence d’équilibre des pertes, il peut ensuite être utilisé pour réduire d’autres revenus pour l’année du décès, mais dans ce cas moins les déductions pour gains en capital exigées par Michel.

Pour que la perte soit détectée, il est important que le lieu de résidence ne soit pas habité par l’un des héritiers ou une personne associée à l’un des héritiers, puisque la personne est alors considérée comme un bien d’usage personnel pour lesquels la perte serait considérée comme nulle.

Marie-Claude Riendeau, LL.B., D.D.N., M.Fiscal, PET, Pl. Fin., est conseiller principal en fiscalité, retraite et succession auprès de National Bank Trust.

1 Loi de l’impôt sur le revenu (LIR), paragraphe 164 (6). Ce choix ne s’applique qu’aux remboursements assujettis à l’imposition progressive de l’épargne et ne s’applique qu’à la première année d’imposition de la succession. 2 Agence du revenu du Canada, résidence du contribuable décédé, 2008-0280751E5 et Revenu Québec, choix sur la vente d’un bien par bien — Perte en capital pour résidence principale du contribuable attribuée au contribuable décédé l’an dernier 3 Agence du revenu du Canada, Biens à usage personnel, succession, 2011-0401871C6 4 LIR, alinéa 40 (2) g) (iii). Une perte de capital résultant de la vente de biens meubles, comme une résidence habitée par son propriétaire, est considéré comme zéro.

site Web• Ce texte a été publié dans le numéro de mai 2019 de Conseiller. Vous pouvez voir l’ensemble du problème sur notre .